top of page

Le malade imaginaire vu par la presse

MAZE, 07/2018 

Bien qu’actualisée et reformulée en certains points, la pièce ne s’en trouve pas dénaturée. Au contraire ! C’est la redécouvrir que de la voir en 2018. Certaines références à aujourd’hui permettent d’ailleurs de comprendre les situations d’antan. Et ainsi de voir que Le Malade imaginaire n’a pas perdu de sa modernité. La compagnie le RAID a ainsi su mettre en valeur ces aspects sans jamais porter atteinte à l’œuvre qui fût la dernière de Molière.

Ce malade imaginaire saura donc vous réconcilier avec la littérature classique et, en lieu et place des souvenirs douloureux des lectures scolaires, vous sortirez de cette pièce le sourire aux lèvres.

LE DAUPHINE, MAÏTE MICHEL, 27/07/18 

Grand-guignolesque. Une innovante adaptation de la pièce de Molière dans laquelle de nouveaux personnages s’incrustent. Dans un décor où les accessoires scéniques détonnent, les dialogues entre Argan et Toinette, la satire sur la peur de la mort, le ridicule pédant des savants médecins, la cupidité de l’épouse, l’amour pur du duo Angélique et Cléante, n’ont pas pris une ride. Durant 1h10, la Cie le Raid déclenchent l’hilarité. Une comédie légère à laquelle se sont greffés aussi les thèmes de l’intolérance et du racisme avec l’apparition de personnages berbères sortis tout droit d’un conte des Mille et une Nuit. Le tout sans dénaturer la pièce de Molière.

NOUVELLES REPLIQUES, CHARLES LASRY, 6/10/2017 (...) 

Dès l’entame de la pièce, c’est dans une formidable énergie comique que Jacques Vadot et Cécile Marroco donnent vie au duo Argan/Toinette. (...) Les rires fusent, au rythme soutenu auquel les interprètes donnent leurs répliques, avec une maîtrise de la langue et un tempo qui permettent de goûter le délectable texte de Molière.

Si la scénographie et les lumières sont résolument sobres, dans une volonté manifeste de mettre en avant le texte et la comédie hors de tout contexte historique, les costumes fournis par le TNP, sont en revanche dans un style d’époque. (...). En découle donc un décalage visant à souligner dans cette pièce classique du répertoire français des résonances contemporaines (...)

On retiendra de cette mise en scène du Malade Imaginaire, une mise en espace et un sens du burlesque très inspirés, dynamiques et amusants. Chaque interprète apporte sa pierre à l’édifice, insufflant même aux personnages secondaires qui n’apparaissent que brièvement ce petit quelque chose qui les fait briller et les rend pour le public soit joyeusement sympathiques, soit délicieusement ridicules.(...)

bottom of page