Le malade imaginaire
de Molière
Mise en scène Mohamed Brikat
Interprètes Léandre Benoit, Claire Bourgeois, Franck Fargier, Simon Gabillet, Sidonie Lardanchet, Cécile Marroco, Jacques Vadot, en alternance Adrien Pierre, Alma Rosenbeck
Scénographie/ Lumière Samuel Poncet
Costumes Julie Lascoumes
Son Jules Baudvin
Avec le soutien du Théâtre National Populaire de Villeurbanne (particulièrement l’atelier costumes) et du Lissiaco (Ville de Lissieu)
Création en 2017au Théâtre des Clochards Célestes
Tournée
Théâtre de Gleizé
Théâtre de l’Etincelle (festival d’Avignon 2018)
Collège les Maristes
Collège la Favorite
Festival inter-établissements Amplepuis
Le Lissiaco, Lissieu
Salle Claude Terrasse, L’Arbresle
Jardin des Chartreux, Festival tout l'monde dehors !
Note d’intention
« Le défi à relever aujourd’hui, quand on décide de monter Molière, c’est de réunir tous ses publics : le spectateur habitué de théâtre et amoureux de Molière, l’élève de collège parfois amené de force par son professeur de français, et un spectateur plus ponctuel qui souhaite découvrir ou redécouvrir un classique.
Après avoir mis en scène George Dandin et les Fourberies de Scapin, travaillant avec un noyau d’acteurs fidèles, une esthétique s’est affirmée : costumes et lumières classiques avec un jeu d’acteurs très contemporain. Poussés par l’esprit de troupe et l’envie d’approfondir notre travail collectif, cette comédie complète de Molière s’est imposée.
La modernité et le comique universel du texte nous permettent de lui faire confiance; la mise en scène réside alors dans la direction d’acteurs. Je les sollicite pendant la mise en scène pour qu’ils soient dans une quête permanente de modernité dans leur manière de s’approprier les personnages et le texte. Je leur demande d’être en interaction avec le public, de l’impliquer dans l’histoire. Je leur impose également une énergie un peu folle et un rythme soutenu pour ne pas laisser le temps au spectateur aguerri de devancer l’action. C’est du jeu pur, ce qui permet de se laisser aller ensuite à toutes sortes de codes de jeu et de références. C’est par le jeu qu’on rappelle au spectateur que Molière est populaire et accessible, que cet élément de culture nous appartient. Notre mission d’artistes c’est aussi de transmettre cela aux plus jeunes, et Le Malade Imaginaire est un passage obligatoire au collège, dernier espace de la mixité sociale et culturelle.»
Mohamed Brikat, metteur en scène